Tombe, l’autre jour, dans ma boîte mail, cet article relayé de Mediapart.
Un cadeau d’une très chère amie dont il m’est arrivé, sur ce blog,
de dire trois mots et un peu plus de son travail d’artiste.

C’est un texte de Mohamed Mbougar Sarr, Prix Goncourt 2021
pour son roman La Plus Secrète Mémoire des hommes.

On a tout d’abord envie de commenter ce texte si beau,
de marier notre colère à la sienne,
comme une guise d’accord dont il n’a pas besoin.
Puis s’impose la volonté de se taire.
Non pas parce que se taire est consentir, simplement consentir, non,
mais parce que c’est dans notre attention sans ego, silencieuse donc,
que doivent grandir, se dit-on, les germes de notre réflexion en même temps
que doit se régénérer notre révolte.

Alors, voici :


Que Mediapart ne m’en veuille pas du “vol” de ce texte écrit pour lui.
Que Mohamed Mbougar Sarr me pardonne.
Mon très modeste larcin ne sert rien d’autre qu’une volonté de propager
(un tout petit peu, à la mesure des très pauvres résonances de ce blog)
une pensée, une révolte, une détresse parfois, dont on est en droit, je crois,
de la trouver à la fois légitime et justifiée.



À bientôt ?