Et Macaron Premier de s’exclamer, à de multiples reprises,
qu’il ne saurait être question de violences policières dans un État de droit,
qu’en prononcer même l’éventualité serait une insulte à cet État de droit…

Michel Zecler après qu’il a eu l’audace, un soir, de rentrer chez lui.



Il n’y en aurait donc pas chez nous, de violences policières ?
Pas dans notre belle France ?
Ou bien, dangereux syllogisme,
puisqu’il y en a (et de plus en plus nombreuses),
cette si belle France a-t-elle cessé d’être un État de droit ?

Il suffit de penser, de réfléchir, je veux dire…
Faire le compte des coups,
des gardés à vue,
des humiliés,
des blessés, des visés, des tués (oui !),
des roués de coups
parce que rien ou pas assez,
parce que trop noirs,
parce que pas d’accord,
trop opposés,
trop envie de vivre.

Il n’est peut-être pas inutile de se rappeler
que les autoritarismes naissent toujours
de l’éclat radieux du refus d’obéir à ce pour quoi ils ont été élus par ce peuple que,
soudainement, ils méprisent, et veulent écraser.
Et écrasent.

Jusqu’à quand ?

Quand une poignée de flics sur-armés s’en prennent à un homme
parce qu’il a le tort d’être cet homme-là (nègre et toutes ces sortes de choses),
on ne peut que se rendre compte que ces flics-là,
élevés dans le mépris des moindres considérations humaines et des lois,
font l’ignoble travail qu’on attend d’eux,
regardant en même temps le ciel et les cotes de popularités de leur(s) commanditaires
… qui montent, montent et montent encore.

À mesure que des femmes, des hommes morflent.
Jusqu’à quand ?