Une question chaque jour pour tenter de comprendre,
puisque essayer de comprendre,
c’est d’abord se poser des questions…
Jour 2 de l’après, donc.
Mais pourquoi si peu de changements ?
C’est vrai, depuis hier, on cherche.
Qu’est ce qui, vraiment, a changé ?
On ne trouve que des riens à dire.
Peut-être n’y a-t-il effectivement que si peu de choses
que ce déconfinement nous apparaît que comme un confinement bis.
Il nous vient à l’esprit que,
peut-être,
le pouvoir, lui,
s’est très bien accommodé de ces 55 jours
durant lesquels il a pu donner libre cours à son autoritarisme
et jouer sans vergogne
au jeu de la carotte et du bâton.
Peut-être a-t-il du mal à s’imaginer lâchant la bride
à ces Gaulois si réfractaires en temps normal,
mais si dociles quand on menace leur santé,
et si faciles dès lors à infantiliser ?
Comme le disait le très réac économiste Thomas Sowell,
apôtre du laissez-faire économique,
“La dernière chose dont les politiciens ont besoin, c’est de citoyens autonomes.”
On a peut-être renoncé pour longtemps à des pans entiers de notre liberté.
D’autant que,
la menace d’une seconde vague d’épidémie aidant,
le bâton et la carotte seront, pour les gouvernements,
des outils très aisément maniables.
À moins que.
À moins que quoi ?
À nous de voir.