Il y a des matins comme ça. On se lève raplapla, on ne sait pas pourquoi.

L’air du temps peut-être, se dit-on.

Il y a de plus en plus souvent de ces matins-là où on se pose la question de l’influence qu’à notre vieillissement sur notre capacité à saisir les moments positifs, les lueurs d’espoir pourrait-on dire. Ils sont, on en est sûr, en très nette régression. Ça nous fait quoi ? une ou deux fois par mois ? Trois à tout casser. On désespère un peu.

On sait que ce n’est pas seulement le temps qui passe qui nous met dans cet état-là. Ni seulement non plus le temps qu’il fait. Ni même la conjugaison des deux. Il y a autre chose. Et cette autre chose, c’est cette désespérance qu’on ressent à la lecture des journaux, à l’écoute de ceux qu’on appelle « parlés » à la radio.

Toujours les mêmes mauvaises nouvelles, me direz-vous.
Ce n’est pas tellement ça. Je ne vis pas à Disneyland.

C’est plutôt ce manque d’approfondissement des choses dans les sujets qu’on nous serine. On est résolument entrés dans l’information du constat. Quinze secondes pour nous dire quinze morts, cent morts. Quinze autres pour nous dire les circonstances dans lesquelles ces morts. Pas une seconde pour approfondir le pourquoi.
Le tant et le comment doivent nous suffire. C’est affligeant.

Alors, quand, l’autre matin, j’ai lu dans le quotidien qui a ma préférence un article étayé, documenté, argumenté sur cette chose qu’on appelle, si souvent à tort, l’écologie, la grisaille autour de moi s’est déchirée. Une lueur enfin. Un peu d’intelligence me murmurait que tout n’était pas perdu, filtré, cadenassé au pays de l’information.

Cet article éclairant, tout de suite, m’en est venue l’idée de vous le faire connaître et, j’espère, lire.

Le voici.

Belle lecture à vous !