Voilà. L’aventure touche à sa fin. Avant-dernière lettre de ce petit compagnonnage avec l’Alphabet du bon citoyen de Bertrand Russell… Avant dernière pirouette en forme de lucidité de ce génial histrion, de ce philosophe imprévu, de ce prince de la dérision et du poil à gratter.

Était-ce à lui-même qu’il adressait cette définition en trompe-l’oeil de la jeunesse ? Il avait alors 80 ans et devait encore nous livrer bien des malices, nombre de réflexions presque toujours lumineuses pendant 17 ans !

Jeune encore à 97 ans et toujours pourfendeur du conventionnalisme. Comme un certain Mandela l’était jusqu’à 95 ans. D’où mon envie de les unir ici en un clin d’œil adressé à deux maîtres.

Comme je le rappellerai en début de chacun des billets que je lui consacrerai, l’alphabet de Bertrand Russell, en anglais, a été traduit ici en français. L’initiale des mots ne correspondant pas nécessairement, j’introduirai toujours le billet par la version anglaise du mot choisi par Russell.

Lettre Y comme… Youth (Jeunesse) aujourd’hui.

Prochain et dernier billet de cet Alphabet : Z comme… Zèle.

Bonne découverte à vous.

À tout bientôt ?