Il y avait donc cette douzième lettre de l’Alphabet du bon citoyen de Bertrand Russell auquel, depuis quelques semaines, je m’attache, sur ce blog, à proposer une lecture illustrée.

Et cette douzième lettre, est “L comme… Liberté”. Éluard n’aurait pas espéré mieux.

Et la définition, iconoclaste en diable, qu’accole Russel au mot Liberté était (mais on est loin aujourd’hui d’avoir réglé ce problème) : Droit d’obéir à la police.

Ricanement d’anarchiste”, murmure la bien-penssanse, toujours en quête d’ordre des choses, de leur ordre établi en tous les cas.

Il ne serait pas inutile pourtant, du moins l’espère-t-on, d’évoquer aujourd’hui le désordre établi des forces qu’on appelle de l’ordre. Une police chargée de faire régner un ordre, toujours le même, qui est celui d’une classe, toujours la même, mais dont, chaque jour davantage, les citoyens sont amenés à devoir se protéger.


Amnesty International, dont il difficile de nier la rigueur et l’impartialité, propose sur son site un reportage. L’ONG, Nobel de la Paix 1977, introduit ainsi ce reportage :

« Gilets jaunes, histoire d’une répression d’Etat » est le premier documentaire à revenir en profondeur sur les stratégies de maintien de l’ordre et leur cortège de brutalités policières en réponse au mouvement social des Gilets jaunes, lui-même accompagné de violences et dégradations. Un film très fouillé, documenté et inquiétant, dont le propos rejoint nombre de nos préoccupations exprimées depuis décembre 2018.

Le reportage se découvre ici.

Ce serait bien d’y aller se faire une idée.

À tout bientôt pour la suite de l”Alphabet de Russell… ou pour d’autres petites choses.