Il n’y a pas si longtemps, les quotidiens, les magazines, les émissions de radio, les émissions de télé n’en finissaient pas de nous abreuver des lourdes problématiques liées aux migrations (mais surtout, il faut bien se l’avouer, aux migrants)…

Le sujet était à la mode.

Scandale de se dire ça.
Imaginer qu’il puisse s’agir d’un effet de mode !
Ben oui, force est de le constater.

Les détresses migratoires prennent depuis quelque temps moins de place dans nos journaux.
On s’est habitué. Ou quelque chose du genre.

Comme si plus aucune de ces femmes, plus aucun de ces hommes, plus aucun enfant ne se noyaient sous nos yeux, on a oublié (un peu vite) ce réel état d’urgence qui s’appelle humanité, on est revenus à nos quotidiens petits soucis. Et c’est la loupe qui a changé d’échelle. Du plus loin de soi (les migrants du bout du monde), on en revient au plus près (« nos pauvres à nous »). Avant, on peut le craindre, de revenir à soi, exclusivement à soi.

Il y a cette tentation. On peut la comprendre. Peut-on l’accepter ?
Un enfant qui meurt, une femme, un homme, une femme qui tient un enfant dans ses bras ou alors un homme qui la serre et tente de la sauver… Quelle couleur ? Quelle « race”, quelle religion ?
On n’en a pas assez de toute cette immense bêtise-là ?

Nous ratiocinons aux seules fins de nous pardonner nos tergiversations.
Indignes.

Au-delà des modes, l’agonie des migrants continue.
Notre indifférence n’atténue rien de leur souffrance.

Pour s’en convaincre, ceci :

Il faut…

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À bientôt ?