Que se passe-t-il ?

Qui sont-ils ?

Ils sont là, on les regarde, aimanté.

On se demande ce qu’ils ont à nous dire.

Sans vraiment comprendre, on sent qu’ils nous racontent à leur manière des histoires qui appartiennent
peut-être à tous, mais par-dessus tout à celle qui est allée puiser dans sa mémoire de quoi les inventer. Je devrais dire les créer. Parce que c’est de création qu’il s’agit; et de la vraiment très belle et infiniment touchante.


Gaëlle Boissonnard appelle ces mystérieux personnages qu’elle a créés des Porteurs de mémoire.
Elle aurait aussi bien pu dire Passeurs de mémoires. Ou Mages, ou Exorcistes.
Parce que, confusément, c’est à la magie que presque irrésistiblement on pense quand il s’agit d’en parler. Magie des matières, magie des inventions, magie de l’inconnu aussi, mais surtout poétique magie d’un résultat qui mêle puissance et fragilité, soleil radieux et lune glacée, richesse et pauvreté. Émotion.

Je n’ai pas, pour écrire ceci la légitimité (toute relative) des critiques, ni leurs qualifications.
Mais les coups de cœur, que je sache, pourvu qu’on les partage, appartiennent à tout le monde. Je me trompe ?

À voir jusqu’au 21 octobre
Galerie 7
Lyon

Plus d’infos, ici

À bientôt ?