Quand la maladie enrichit ceux qui prétendent chercher à la soigner…

Il y a cette campagne de « publicité » – mais j’ai honte dans ce cas précis de parler de publicité, parlons plutôt d’information – lancée par Médecins du Monde, et dont je livre ici deux affiches que vous ne verrez jamais.

Les régies propriétaires d’espaces publicitaires ne les trouvant pas « à leur goût”, elles ont refusé de leur donner l’accès, pourtant cher payé, à leur réseau.

Trop polémiques, à leurs yeux, ces affiches leur posent apparemment bien plus de problèmes que toutes celles qui exploitent à des fins exclusivement mercantiles le corps de la femme au travers d’un discours machiste, sexiste, consumériste; le quotidien électroménager, le dentifrice-brillantine, l’indifférence blanche du confort de l’entre-soi, la violence…
Une manière comme une autre de préférer l’acquis au questionnement, la certitude à la philosophie, la vulgarité à l’intelligence. Une allégorie de ce qu’on nous « donne » à vivre”, en quelque sorte.

Voici.

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Cliquez sur un des visuels ci-dessus. Vous découvrirez l’article que Libération consacre ce jour à la question. On a beaucoup à en apprendre.

Et puis, tout autre chose : dans une poignée de jours, livraison du nouveau TamTam, le 46ème.

À bientôt !