Lendemain de premier tour aux Régionales.
La mauvaise herbe était petite, toute petite.
On l’a regardé pousser, les médias l’ont volontiers arrosée.
La classe politique, on le sait, est un mauvais jardinier
qui ne pense qu’à cueillir les jolies fleurs, à les trier
pour mieux se les adresser.
On pensait « plus jamais ça ». On croyait que ce serait suffisant.
Notre paresse a fait le reste.
La mauvaise herbe a poussé, les peurs l’y ont encouragé.
Aujourd’hui, après avoir empoisonné un grand nombre d’entre nous,
elle n’est pas loin de nous écraser.
On continue de l’arroser ou on songe enfin à l’écraser, à l’étouffer, à l’éliminer ?
PS.: Nouvelle livraison de notre TamTam (la 45ème) cette semaine.