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De loin en loin

Ressentis, engagements, appropriations, révoltes, doutes, certitudes, réflexions…
Un peu de littérature aussi, de philosophie, d’écriture s’il se peut, de poésie.
Et de musique, on en a tellement besoin !
C’est dans cette approximative petite lucarne que verront le jour, périodiquement,
mais irrégulièrement sans doute, mes humeurs pas toujours égales.
Et s’il se pouvait que vienne y réagir l’une ou l’autre intelligence,
je ferai le trajet de n’en être pas peureux.

Belle découverte à vous !

Ça va, le monde ?

Partages Posted on 2 avril 2017 17 h 34 min

Aldols Huxley, George Orwell, bien d’autres.

« Le meilleurs des mondes », « 1984 ».

Littérature d’anticipation, cinéma d’anticipation.
Descriptions hasardeuses (?) de quoi d’autres que de nos peurs les plus prégnantes ?
On se fait peur parce qu’on n’y croit pas pense-t-on en y croyant très fort.
Plus besoin d’y croire.
Croire suppose un doute.
On ne peut croire à ce dont on est certain,
on ne peut pas croire à ce à quoi on est confronté.
Croire suppose un doute.
Croire suppose de ne pas savoir.
Croire que l’eau est mouillée est un leurre absolu.

Il y a de l’innocence dans « croire ».

Huxley et Orwell, d’une certaine manière nous font toujours frémir ?
Sans doute, mais plus pour les mêmes raisons.
Sans doute nous font-ils peur dans la mesure où, aujourd’hui, la question est de savoir comment y échapper, et non plus de se dire, mais non, ça n’existera pas.

Automatic Fitness évoque ce monde-là, qui était déjà celui d’Orwell et Huxley.
Mais s’y ajoute une lucidité amère, celle de l’argent comme moyen, gage, arme, objet d’un pouvoir qui se suffit à lui seul et tourne dès lors en boucle.

Trève de bavardage. 20 minutes chopées sur Arte qu’on remercie.

[KGVID]https://usercontent.one/wp/leblog.baobabcreation.fr/wp-content/uploads/2019/08/AutomaticFitness_1.mp4[/KGVID]

Automatic Fitness

Réalisation : Alejandra Tomei, Alberto Couceiro
Allemagne 2015



Rima Khalaf

Partages Posted on 2 avril 2017 17 h 00 min

L’actualité, décidément n’est jamais ni mièvre ni décevante.
Elle sait qu’il ne sert à rien de faire léger quand on peut faire lourd.
Elle a des insistances qui nous laissent pantois tant elles semblent faites pour balayer tous nos doutes quant à sa sordide obstination.


Un article du journal Libération,

en rapport avec notre fable en trois épisodes à lire ou à relire ici.