Il y a ceci que je viens de découvrir (et lire).
Ceci que les Éditions Gallimard ont l’intelligence,
dans une collection appelée Tracts, d’éditer.
On a le droit de s’en étonner, pas de s’en plaindre.

Moins de soixante pages, pour une mise en lumière des rapports étroits
entre la politique sanitaire voulue par le gouvernement français dans la crise du Covid
et l’atteinte aux libertés les plus élémentaires.

Une étude sans concession, comme il est coutume de dire,
par Barbara Stiegler et François Alla.


Page d’intro :

Le 17 mars 2020, le confinement était décrété sur tout le territoire national pour une durée indéterminée. La France, comme beaucoup d’autres pays, faisait le choix de suspendre une liberté fondamentale, celle d’aller et venir dans l’espace public, et elle le faisait au nom de la santé. Pendant les deux années qui ont suivi, le gouvernement français n’a pas cessé de justifier ce premier arbitrage. Au nom de la santé publique, il a continuellement remis en cause les libertés individuelles et collectives, en inventant sans cesse de nouvelles restrictions : port du masque obligatoire, télétravail contraint, couvre-feux, interdiction de s’assembler, fermeture des commerces et des lieux publics, mise à l’isolement, imposition d’un « pass » contraignant à la vaccination pour conserver le droit de participer à la vie sociale. Et il l’a fait en suspendant la démocratie, choisissant de remettre le destin de toute une population entre les mains d’un seul homme et de son conseil de défense.

Sans commentaire.





Barbara Stiegler est professeure en philosophie politique à l’Université Bordeaux-Montaigne.
François Alla, praticien hospitalier, est professeur en santé publique.

Santé publique année zéro
Tracts
Gallimard n° 37



À lire pour ne pas mourir soumis.



À bientôt ?