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De loin en loin

Ressentis, engagements, appropriations, révoltes, doutes, certitudes, réflexions…
Un peu de littérature aussi, de philosophie, d’écriture s’il se peut, de poésie.
Et de musique, on en a tellement besoin !
C’est dans cette approximative petite lucarne que verront le jour, périodiquement,
mais irrégulièrement sans doute, mes humeurs pas toujours égales.
Et s’il se pouvait que vienne y réagir l’une ou l’autre intelligence,
je ferai le trajet de n’en être pas peureux.

Belle découverte à vous !

Taper sur le clou

Révoltes Posted on 23 septembre 2016 15 h 15 min

Là, je vais me faire insistant, taper encore sur le clou, comme on dit. Et je ne m’en excuse pas. C’est que les révoltes, tant qu’elles restent vivaces, ne s’érodent pas avec le temps. Il n’y a pas d’habitude possible.

J’ai, à maintes reprises déjà, évoqué la question de ce qu’il a été décidé d’appeler (à tort) “les migrants”. Je vous ai suggéré les TamTam 10 et 43 traitant du sujet.

Rien ne s’arrange, les douleurs sont toujours les mêmes, aggravées par l’égoïsme de ceux qui croient bien faire en excluant et en rejetant les affamés de liberté, de cette liberté dont nous voulons être propriétaires, et que nous ne voulons pas, pour d’ignobles raisons, partager.

Aujourd’hui, sans plus de commentaire, une petite video un rien didactique réalisée par “Data gueule”, histoire de clarifier un peu les choses.

C’est tout. Je me tais.

[KGVID]https://usercontent.one/wp/leblog.baobabcreation.fr/wp-content/uploads/2019/08/Migrants-mi-hommes.mp4[/KGVID]

À bientôt ?



Maladie du profit

Révoltes Posted on 15 juin 2016 14 h 11 min

Quand la maladie enrichit ceux qui prétendent chercher à la soigner…

Il y a cette campagne de « publicité » – mais j’ai honte dans ce cas précis de parler de publicité, parlons plutôt d’information – lancée par Médecins du Monde, et dont je livre ici deux affiches que vous ne verrez jamais.

Les régies propriétaires d’espaces publicitaires ne les trouvant pas « à leur goût”, elles ont refusé de leur donner l’accès, pourtant cher payé, à leur réseau.

Trop polémiques, à leurs yeux, ces affiches leur posent apparemment bien plus de problèmes que toutes celles qui exploitent à des fins exclusivement mercantiles le corps de la femme au travers d’un discours machiste, sexiste, consumériste; le quotidien électroménager, le dentifrice-brillantine, l’indifférence blanche du confort de l’entre-soi, la violence…
Une manière comme une autre de préférer l’acquis au questionnement, la certitude à la philosophie, la vulgarité à l’intelligence. Une allégorie de ce qu’on nous « donne » à vivre”, en quelque sorte.

Voici.

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Cliquez sur un des visuels ci-dessus. Vous découvrirez l’article que Libération consacre ce jour à la question. On a beaucoup à en apprendre.

Et puis, tout autre chose : dans une poignée de jours, livraison du nouveau TamTam, le 46ème.

À bientôt !



Nulle part, en France…

Révoltes Posted on 12 avril 2016 17 h 47 min

Cela fait des années que nous disons, avec le Tamtam de BaoBab, notre révolte face à ce qu’on appelle aujourd’hui le sort fait aux “Migrants” (respects à eux !).

C’était en mars 2007, déjà (TamTam 10). On les appelait alors les “Boat People”.
Et on ne sait pas trop bien aujourd’hui ce qui a changé.
Sauf qu’à une Europe désemparée, dépassée par le phénomène, a succédé une Europe de plus en plus cynique, qui n’hésite devant aucun marchandage.
Les « migrants » ne sont plus que de la chair à laisser aux noyades, il sont devenus monnaie d’échange entre administrations en mal d’humanité.

Et on ne serait pas, là, autorisé à dire que c’est dégueulasse ?

Yolande Moreau, la réalisatrice belge a réalisé pour Arte un reportage, tout en retenue, jamais voyeur, sur la situation des migrants de Calais. À voir ci-dessous.

Place aux images.
Bien que fortes, on peut craindre que, suivant le destin des mots, elles ne feront bouger personne.
C’est un désastre.

[KGVID width= »480″ height= »320″]https://usercontent.one/wp/leblog.baobabcreation.fr/wp-content/uploads/2019/08/Nulle-part-en-France.mp4[/KGVID]

À consulter aussi, notre TamTam 43



Silence

Révoltes Posted on 22 mars 2016 17 h 40 min



Plus ou moins

Révoltes Posted on 8 février 2016 14 h 46 min

Il y a cette manière que nous avons tous de vouloir à la fois plus d’informations et moins.
On nous gave, on nous soûle ponctuellement de tel ou tel drame, entend-on dire, mais après ? On ne sait pas ce que tout ça devient après, entend-on encore et encore et encore.

Peut-être, tout simplement, « après » nous appartient-il ? Soit en y réfléchissant, soit en partant à la recherche de nouvelles informations sur le sujet dont nous nous sentons écarté, soit en nous engageant.

On ne peut pas refuser le biberon et, concomitamment, en espérer qu’il nous nourrisse !

Calais, ça devient quoi ? aime-t-on à s’interroger (aussi parce que, soudain, on nous en parle moins et qu’on a longtemps espéré qu’on ne nous en parle plus…)

Calais, ça devient ça :

Calais, ça devient ce que c’était. La Jungle. Et que nous ne sommes pas arrivés à adoucir.

Une vaste détresse nourrie par cette formule toute faite : “On ne peut pas accueillir toute la misère du monde.”

Mais qui parle de misère ? Il s’agit de femmes, d’hommes, d’enfants ! C’est-à-dire de richesses, merde !

On se souvient du premier homme, de la première femme, du premier enfant ?
C’était une misère ?
C’était une aube toujours, une aubaine parfois, une chance souvent, un espoir encore plus souvent, une histoire d’amour, une félicité quand il s’agissait d’un enfant. À chaque fois, c’était un avenir qui nous disait que les nuages n’avaient qu’à bien se tenir. On parlait de se serrer, mais aussi de se serrer les coudes. Quitte à se serrer la ceinture.

Mais là, on est où, là ?



Affront national

Révoltes Posted on 7 décembre 2015 9 h 44 min

Lendemain de premier tour aux Régionales.
La mauvaise herbe était petite, toute petite.

On l’a regardé pousser, les médias l’ont volontiers arrosée.

La classe politique, on le sait, est un mauvais jardinier

qui ne pense qu’à cueillir les jolies fleurs, à les trier

pour mieux se les adresser.

On pensait « plus jamais ça ». On croyait que ce serait suffisant.

Notre paresse a fait le reste.

La mauvaise herbe a poussé, les peurs l’y ont encouragé.

Aujourd’hui, après avoir empoisonné un grand nombre d’entre nous,
elle n’est pas loin de nous écraser.

On continue de l’arroser ou on songe enfin à l’écraser, à l’étouffer, à l’éliminer ?

PS.: Nouvelle livraison de notre TamTam (la 45ème) cette semaine.



Paris, vendredi 13

Révoltes Posted on 14 novembre 2015 15 h 14 min

L’intervention de « Terreur Graphique », dans Libé ce matin.



Marre !

Révoltes Posted on 14 novembre 2015 15 h 03 min



Bâillon

Révoltes Posted on 14 septembre 2015 9 h 50 min

Quand à l’infamie s’ajoute la turpitude du bâillon qu’on impose à qui veut la dénoncer,
la vérité, honteuse d’être ainsi niée,
fait un temps le dos rond
puis se révolte.

Elle trouvera d’autres chemins pour s’imposer.

On ne peut pas indéfiniment « encager » la liberté.

De quoi s’agit-il ?
De l’interdiction, en RDC, du film de Thierry Michel et Colette Braeckman
L’Homme qui répare les femmes, La colère d’Hippocrate,
consacré au combat du docteur gynécologue africain Denis Mukwege.

Lire l’article du quotidien libération.

Ci-dessous, la bande-annonce du film.

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Baobab avait dédié son quarante et unième TamTam (avril 2014) à Denis Mukwege qui avait été ignoré par les Nobel mais qui devait se voir décerné un peu plus tard le Prix Sakharov.
On peut découvrir (ou re-découvrir) cette livraison du TamTam en cliquant sur le visuel ci-dessous.

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N’hésitez pas à nous faire connaître vos commentaires.

À bientôt !



Pas le temps de souffler

Révoltes Posted on 20 avril 2015 8 h 16 min

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À peine écrit mon précédent billet que les choses s’emballent.

“MER MORTE”, comme le titre de manière si justifiée, mais atrocement, le journal Libération ce matin.

700 disparus cette fois.

Variation sur un même thème tragique, donc, que vous pourrez lire ici.

Quand donc réapprendrons-nous la solidarité ? Au lieu de cela, l’Europe se tâte, laissant croître l’appétit de passeurs qui ne reculent devant aucun sacrifice, et envoient à la mort presque à coup sûr des centaines de désespérés.

Il n’est pas interdit d’être révolté.

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