“F” comme…

“Fou”, suggère Russell, qui n’oublie pas de se la jouer un peu “anar”. Et ça fait du bien non ? Le fou est celui que l’Ordre ne saurait accepter. Le fou, c’est, en quelque sorte, le désordre. Dès lors…

On pense à Artaud, on pense à Van Gogh, on pense au cubisme, on pense au nouveau roman, on pense à la musique sérielle, on pense aux médecines d’avant-garde qui datent, qui datent, qui datent mais qui, à entendre ceux qui les décrètent folles, sont toujours trop douces pour être honnêtes, on pense à Jean-Luc Godard assez peu aimé de la police, c’est peu dire, on pense à Villon, on pense à Baudelaire, à Bataille, à Breton, à.

On pense sans doute aussi (mais assez peu, parce qu’on ne le connaît que peu) à Bertrand Russell…

Comme je le rappellerai en début de chacun des billets que je lui consacrerai, l’alphabet de Bertrand Russell, en anglais, a été traduit ici en français. L’initiale des mots ne correspondant pas nécessairement, j’introduirai toujours le billet par la version anglaise du mot choisi par Russell.

Pour celui-ci : FOOLISH (Fou) – Illustration Egon Schiele

Prochain billet de cet Alphabet : G comme… Greedy (Envieux).

Bonne découverte à vous.

À tout bientôt ?