Après la lettre “A” de cet Alphabet du bon citoyen de Bertrand Russell, on passe au “B”…comme Bolchévik.

Plus personne ne songe aujourd’hui à traiter son voisin de Bolchévik, mais, dans les années 50, c’était une autre paire de manches…

Est-on devenus meilleurs pour autant ? Pas sûr.
On aime toujours à affubler ceux avec qui on est en désaccord des oripeaux de ce qu’on déteste.
Il suffit de voir avec quelle vulgarité, quelle bêtise, quelle peur de l’inconnu, certains continuent à traiter de Pédé tout qui ne rencontre pas leur assentiment.
Sordide ? Bien sûr, sordide. Ignoble et minable aussi.

Bref.

Comme je le rappellerai en début de billet, l’alphabet de Bertrand Russell, en anglais, a été traduit ici en français. L’initiale des mots ne correspondant pas nécessairement, j’introduirai toujours le billet par la version anglaise du mot choisi par Russell.

Pour ce second : BOLSHEVIK (Bolchévik) – Illustration Francis Bacon


Prochain billet de cet Alphabet : C comme… Chrétien.

Bonne découverte à vous.

À tout bientôt !