Réfléchir.

Réfléchir, oui.
Mais pas à la manière des miroirs.

Réfléchir, c’est certes se poser des questions,
mais c’est les proposer surtout au débat, à la réflexion d’autres, de ceux, trop peu nombreux sans doute, à qui il arrive de venir se promener dans les colonnes rarement festives de ce blog.


Rarement festives, c’est vrai. Mais ce n’est pas par amour des sinistroses.
Simplement la tentation du blog “carnet intime”, du blog “mondain”, du blog “conseils pratiques” ou du blog “partageons nos vacances, c’est si drôle et distrayant”, cette tentation qui semble guider un grand nombre de ceux qui s’appellent les bloggers, cette tentation, je l’avoue, ne m’a jamais semblé ni intéressante ni tout simplement digne.

C’est que, tout comme notre TamTam est né de ce j’ai pensé un jour être une nécessité, ce blog s’est imposé à moi non comme un moyen récréatif de tuer le temps, mais pour tenter de dire les choses qui mangent un certain nombre d’entre nous, d’entre vous sans doute aussi, et qui n’ont, hélas, c’est vrai aucun caractère festif.

Pas d’esprit chagrin qui présiderait à la naissance ni du TamTam ni de ce blog.
Plutôt un besoin d’écrire dans le silence des mots et de leur demander de nous aider à crier, parce que dans l’irréparable raffut des nuits, rares sont ceux qui se préoccupent encore des os du monde.

La livraison cinquante de notre Tamtam a été réalisée sous les inspirants augures, mais à son insu, de celui que plus personne n’appelle plus Jean-Luc Godard mais JLG. Non pas qu’il se fût agi de coller à sa pensée, ni, plus grossièrement encore, de songer à l’imiter, mais comme une tentative d’expérimenter par nous-mêmes ce que ses ruptures, ses collages, ses juxtapositions peuvent apporter à la perception des choses et, bien sûr, à la réflexion.
Aucune tentative (ni espoir) de se comparer à lui, mais de se confronter, en espérant sa bienveillance, à une des pensées créatrices les plus roboratives des soixante-dix dernières années.

À l’ombre lumineuse de JLG, de Ludwig van Beethoven, de Tom Waits et de (plus discrètement) Einijuhani Rautavaara, allez donc vous promener (cliquer sur le visuel ci-dessus) dans notre dernière livraison. Ou dans nos archives en cliquant ICI.

BONNES DÉCOUVERTES.

À bientôt ?

PS.: N’oubliez pas de brancher le son de votre ordi, c’est indispensable.
PS2 : Ce numéro 50 est un peu plus lourd que les livraisons précédentes. Son téléchargement peut prendre quelques instants.