Ben non, la condamnation à 3000 € avec sursis prononcée à l’encontre de Cédric Herrou par le Tribunal correctionnel de Nice semble n’avoir pas été suffisante. Elle n’était, aux yeux d’une justice sans âme, qu’une mise en bouche, préalable, on le devine, à d’autres indignes “punitions” censées décourager les plus belles solidarités.

Car que punit-on ?
La fraternité. Ce fut ici-même écrit.
Mais aussi, toute forme de liberté d’entraide.

Toute capacité que nous avons à choisir entre le malheur imposé aux uns et le très relatif petit bonheur que, faisant partie des autres, nous essayons de fabriquer (…aux fins de le partager avec les autres).

Hier, l’engagement humaniste de l’’agriculteur de Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes),
militant de la solidarité et de l’aide aux migrants, dont je parlais dans mon précédent billet,
a été davantage encore méprisé et condamné !

On ne fait pas dans la dentelle quand on prétend avoir raison.

Ce 08 août, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a porté à quatre mois de prison avec sursis la peine qu’une société qui se prétend “juste et humaine” estime devoir infliger à un homme qui – n’acceptant pas la souffrance d’hommes, de femmes, d’enfants venus d’ailleurs – vient à leur secours.

Le pouvoir a fait vœux que le malheur ne se voie pas. Quitte à l’enfermer ?

HONTE !