Donc, c’était en 1948. Ç’aurait dû surgir bien plus avant, mais bon…
C’était le 10 décembre.
Ça réunissait des pays et des pays et des pays qui se disaient de bonne volonté.
Ça s’appelle la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Tout le monde, la bouche en cœur, s’y réfère.
Quitte à ce que ce soit pour déplorer, la déplorer ou déplorer qu’elle ne soit pas – Grands dieux ! – respectée.

C’était un humanisme, comme on dit aujourd’hui.
Les cyniques préfèrent s’y référer avec condescendance, comme à un témoignage d’une autre époque.

Des hommes, des femmes, aujourd’hui veulent encore y croire. Des hommes, des femmes qui ont mal à la peau, au ventre, aux yeux, aux mains, aux poumons. Écrasés, bousillés par l’immense injustice des inégalités, réduits en miettes parce que, pauvres, ils doivent devenir plus pauvres, parce que leur besoin de liberté est foulé au pied, parce qu’il pensent comme ceci, comme cela, parce que, parce que, parce que, parce que…
Des hommes, des femmes qui s’autorisent de crier qu’ils ont mal et que ce n’est pas possible de vivre comme ça. Ni hier, ni aujourd’hui. Et qu’il faut changer tout ça pour les enfants qui respireront demain.


On continue comme ça ou on réfléchit à cette belle déclaration-là sans cesse violée ?

À qui appartient de se battre pour les droits de l’Homme ? Aux hommes, non ? À nous.

Je me trompe ?

À bientôt ?

On peut télécharger ici l’intégralité du texte de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.